Coûts associés à la conduite des affaires : 4 tendances dans l’industrie des transports en 2021
L’industrie des transports devra faire face à plusieurs défis en 2021 et au-delà. Qu’il s’agisse de la réglementation de l’industrie en constante évolution, des nouvelles exigences en matière de journaux de bord électroniques, de la COVID-19 ou de la pénurie chronique de camionneurs, même les opérateurs de flotte les plus expérimentés pourraient être dans l’incertitude face à l’avenir. Voici quatre sujets clés que les gestionnaires de votre entreprise doivent considérer pour planifier l’avenir.
1. Journaux de bord électroniques
Le mandat des journaux de bord électroniques est déjà en effet pour tous les transporteurs qui font affaire avec les États-Unis. Comme la date de mise en œuvre est fixée au Canada au mois de juin 2021, les transporteurs et les opérateurs de flotte privée doivent examiner comment cela va influencer leurs activités.
Les dispositifs de consignation électroniques au Canada devront se conformer aux normes publiées sur le Mandat des dispositifs de consignation électroniques et doivent être certifiés par une tierce partie agréée par le gouvernement. La situation est différente aux États-Unis qui permettent aux fournisseurs de journaux de bord électroniques de certifier eux-mêmes leurs dispositifs. En conséquence, cela aura une incidence sur les transporteurs qui opèrent au niveau international si leurs dispositifs actuels de consignation électroniques ne se conforment pas aux exigences de certification à la fois des États-Unis et du Canada.
Les transporteurs de bonne réputation seraient d’accord pour affirmer que les journaux de bord électroniques sont bons pour l’industrie, mais ils ont un prix. Les coûts annuels varient de 300 $ à 3 000 $ par camion pour une solution adaptée aux entreprises. Les coûts comprennent le matériel, l’installation professionnelle, l’intégration des données secondaires et les frais mensuels récurrents pour chaque véhicule. Ces modifications réglementaires entraîneront des coûts d’exploitation encore plus élevés pour les exploitants de flotte.
2. Formation obligatoire pour débutants
L’accident d’autobus des Broncos de Humboldt d’avril 2018, qui a tué 16 personnes, souligne l’importance de la formation des conducteurs de camions et d’autobus au Canada.
À la suite de cette tragédie, les ministres des Transports du Canada se sont engagés à élaborer un programme de formation pour débutants à l’échelle du pays. Le programme doit être mis en œuvre dans toutes les provinces en 2021. L’Ontario, l’Alberta, la Saskatchewan et le Manitoba sont actuellement les seules provinces canadiennes à imposer une telle formation obligatoire. Toutefois, le fait d’avoir une norme nationale aura un effet d’entraînement pour les autres provinces.
Bien qu’il s’agisse d’une autre norme de sécurité qui marque un pas important dans la bonne direction pour l’industrie des transports, cela a un prix, à la fois en temps et en argent. La formation obligatoire pour débutants pour les conducteurs de classe 1 prend 113 heures à terminer et peut coûter jusqu’à 10 000 $, alors il est important pour les opérateurs de flottes de planifier en conséquence lorsqu’ils embauchent de nouveaux camionneurs.
3. Vieillissement de la main-d’œuvre
Comme beaucoup d’autres secteurs, l’industrie du camionnage est confrontée à des difficultés croissantes en raison du vieillissement de la population et de la pénurie systémique de camionneurs. L’âge moyen d’un camionneur a augmenté plus rapidement que dans les autres secteurs en raison d’une diminution du nombre de jeunes qui choisissent l’industrie du camionnage. Aujourd’hui, il y a plus de 300 000 camionneurs au Canada qui ont une moyenne d’âge de 48 ans selon l’Alliance canadienne du camionnage. Avec l’état actuel de l’industrie, les sociétés de transport doivent dépenser encore plus pour le recrutement afin d’attirer, d’embaucher et de conserver de nouveaux camionneurs. On estime que les entreprises dépensent entre 5 000 $ et 10 000 $ en frais de publicité, primes de signature et en formation pour le recrutement d’un nouveau camionneur.
4. COVID-19
La COVID-19 est un autre problème auquel doit faire face l’industrie des transports qui, malheureusement, ne disparaîtra pas dans un avenir rapproché. Le problème de la pénurie de camionneurs est un sujet chaud de l’industrie des transports depuis longtemps et il est maintenant plus complexe que jamais. Depuis mars 2020, les entreprises de transport doivent également recruter des camionneurs qui n’ont pas peur de travailler durant une pandémie mondiale.
La perturbation de l’activité économique en raison de la COVID-19 fait en sorte qu’il y a un risque accru et que plusieurs entreprises ont fermé ou ont vu leur revenu diminuer. Le gouvernement continue de surveiller la situation et prendra des décisions en conséquence, ce qui pourrait entraîner des défis encore plus grands dans les mois à venir.
Pour les propriétaires de flotte privée, la hausse des coûts de l’équipement et des coûts pour recruter et conserver les camionneurs et l’évolution constante de la réglementation pourrait être plus importante que les avantages qu’ils tirent de l’exploitation de leurs propres camions. Si vous souhaitez en apprendre davantage sur le modèle unique d’impartition de flottes que vous offre Canada Cartage afin de vérifier si cette solution vous convient, écrivez-nous un courriel à info@canadacartage.com ou visitez www.canadacartage.com.